DATE : 19 juin 2020
HORAIRES : 17h à 18h30

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_L’économie française se remet difficilement du choc de la crise sanitaire, et le débat sur le « monde d’après » ne fait que commencer. L’ampleur de la récession est inédite, dans ses dernières projections la Banque de France estime par exemple à 10% le taux de chômage et à -10% la croissance du PIB à la fin de l’année, qui atteindrait 7% en 2021. Tant ces chiffres que les divers d’aide à l’automobile et au secteur industriel montrent que la reprise et le rattrapage de l’économie sont les priorités des gouvernements.
Pourtant, ces plans passent totalement à côté de l’urgence environnementale et de l’urgence sociale, accentuée pendant le confinement.
Faut-il sacrifier ces deux objectifs pour assurer une reprise de court-terme ? Peut-on, ou faut-il, concilier les trois ?
La critique du "tout-croissance" reste-t-elle pertinente dans un contexte de crise ?
Quelles marges de manœuvre nous sont laissées pour mener la transition ?

INTERVENANTS
 Yves-Marie Abraham, professeur à HEC Montréal, auteur de Guérir du mal de l’infini (Polémos, 2020)
 Louison Cahen-Fourot, chercheur à l’Institute for Ecological Economics, Université d’Économie et de Commerce de Vienne (WU Wien, Autriche), auteur de Contemporary capitalisms and their social relation to the environment (Ecological Economics, 2020)
 Laure, vidéaste de la chaîne Youtube "Game of Hearth" dédiée à la vulgarisation philosophique sur l’écologie politique et le féminisme
 Oliver Malay, co-Président du Corps Scientifique et doctorant à l’Université Catholique de Louvain
 Daniel Tanuro, agronome et auteur de Trop tard pour être pessimiste ! Écosocialisme ou effondrement (Textuel, 2020)

ANIMATION
 Martin Dupont, président de Rethinking Economics Belgium
 Julien Hallak, chargé de mission à l’Institut Veblen