Réparer – Réemployer – Réutiliser : Saisir de nouvelles opportunités

Date : 4 février 2016 à la Recyclerie de Vichy Communauté.
Type de rencontre :  séance d’information et d’échanges, complétée par une visite de la recyclerie.
Organisateurs : Plate-forme 21, Macéo, CCI Auvergne, CNFPT, ADEME.

Objectifs de la rencontre : mieux comprendre les bases de l’économie circulaire, et plus particulièrement la réparation, la réutilisation et le réemploi des ressources parvenues à la fin de leur « première vie ».

I – LA RECYCLERIE DE VICHY VAL D’ALLIER (Cusset-03)
Par Francine Crouzier, Chargée de relations entreprises, Association Solidarité, Insertion par l’Environnement Local (SIEL)
et Géraldine Walienne, Service des déchets ménagers et assimilés, Communauté d’Agglomération de Vichy Val d’Allier (VVA)

– Historique de la création de la recyclerie.
– Fonctionnement de la structure.
– Résultats.

2°) VISITE
Par Nathalie Bourdin, Présidente de l’ Association Solidarité, Insertion par l’Environnement Local (SIEL)

3°) QUESTIONS DES PARTICIPANTS
1) Le rôle de VVA : rédaction du marché, impulsion du projet
– Y a-t-il des critères d’insertion dans la rédaction du marché d’exploitation ? Comment sont mesurés les résultats ?
– Comment est né le groupement SIEL qui a répondu au marché ?

2) Le soutien de VVA : viabilité économique « contre » vocation d’insertion, pistes pour atteindre l’équilibre
– A qui appartient le bâtiment ?
– L’association est-elle à l’équilibre financier ? Pourrait-elle continuer à fonctionner sans subvention ? Y a-t-il des perspectives de développement ?

3) Les tonnages entrants : gestion des usagers , liens avec les déchèteries, rôle du véhicule utilitaire
– Avez-vous réalisé vos objectifs prévisionnels ? A combien estimez-vous le tonnage en fonctionnement post-lancement ?
– Comment fonctionne le partenariat avec les autres déchèteries du territoire ? Pourquoi ce service pratique (qui évite d’aller jusqu’à Cusset) contribue relativement peu au total des collectes ?
– Qu’est-ce qui a motivé l’investissement dans un véhicule utilitaire ? Comment fonctionne le service et comment est-il financé ?
– Pourquoi n’y a-t-il pas de service de ramassage d’encombrants en régie ?

4) Les tonnages sortants : résultats, partenariats et dons
– Quelle est la population desservie par la recyclerie ?
– Quelles sont les filières de valorisation pour les produits qui ne trouvent pas leur place en boutique ?
– Quelles formes prennent les partenariats avec les associations ?

5) Modalités de vente et clientèle
– La TVA impacte-t-elle votre politique tarifaire ?
– Vous conservez des pièces détachées utiles dans vos opérations de réparation. En proposez-vous également à la vente ?
– Y a-t-il une forme d’accès privilégié pour certaines catégories de publics, selon des critères sociaux ? Les prix pratiqués sont-ils les mêmes pour tous les clients ?

6) Formation et implication des salariés
– Certaines structures proposent un « espace brocante », plus cher, à destination des professionnels de la revente. Un salarié a-t-il été formé au repérage des pièces « de valeur » ?
– Certaines opérations nécessitent des compétences techniques importantes (informatique, mécanique). Comment sont formés les agents de la recyclerie ?
– Cette embauche a-t-elle suscité un espoir de prolongation parmi les autres salariés en CDDI ?
– Les salariés sont-ils associés aux animations de sensibilisation ?
– Des bénévoles assurent une fonction d’enseignement auprès des travailleurs. Habituellement, la logique est inversée. Ce temps bénévole est-il formalisé ?

II – Rencontre « Réparer – Réemployer – Réutiliser : Saisir de nouvelles opportunités »
• Introduction
1- L’Economie Circulaire, une alternative à un développement non durable ?
Véronique GUIRAUD, chef de projet Macéo, observatrice de la rencontre

2- Enjeux et place d u réemploi et de la réutilisation dans l’économie circulaire
Hervé Chalaye , animateur de secteur à l’ADEME Auvergne Rhône Alpes, pôle économie circulaire

3 – Echanges avec les participants

• Témoignages
Trois témoins ont fait partager leurs expériences liées à la réparation, au réemploi et à la réutilisation :
– L’aménagerie & co : un réseau de vente de mobilier « customisé », issu du réemploi, dans le cadre d’une association d’insertion
– Chrysalide : un Atelier Chantier d’Insertion qui prend en charge plusieurs types de déchets et notamment des matériels informatiques qui sont reconditionnés ;
– M.B.I : une entreprise industrielle spécialisée dans la réparation et la reconstruction de véhicules ;

I – L’aménagerie & co et l’association Viltaïs (03)
II – L’atelier Chrysalide et l’association Avenir Insertion (63)
III – M.B.I, membre du groupement d’entreprises APRRES Industries (42)
IV – Mettre en oeuvre une activité de réparation / réemploi / réutilisation
1) Le lien social et territorial
2) Les besoins en compétence
3) Les enjeux économiques
4) Les aspects environnementaux
5) Stratégie de développement et perspectives d’avenir.

Échanges avec la salle
Avec les interventions de :
– Michel Besson APRRES Industries : M.B.I, cf.
– Carine Prel (Viltaïs / L’Aménagerie, cf. témoignages)
– Sandrine Tissier (Avenir Insertion / Chrysalide, cf. témoignages)
– Thierry Boutet (CCI Auvergne, cf. témoignages) témoignages),
– Hervé Chalaye (ADEME, cf. introduction) introduction),
– Véronique Guiraud (Macéo, cf. introduction), observatrice de la rencontre

1) Synergies entre acteurs et entre stratégies de l’économie circulaire
2) Faire évoluer les mentalités pour inciter les entreprises et collectivités à donner
3) Des réticences à l’achat objets « de seconde main » : la crédibilité des réparateurs en cause ?
4) Quelle place pour les « petits » acteurs face au marché de l’occasion en ligne ?
5) Des comportements d’achat ou de travail exemplaires ?
6) Réparation et réemploi au prisme de la mondialisation

Conclusion